La Chapelle Darblay, le n°1 du recyclage du papier, doit redémarrer

La Chapelle Darblay : A sauver d'urgence

Le propriétaire du site papetier, le finlandais UPM va demander le 15 juin la fin du plan de sauvegarde de l’emploi et une fin d’activité vers mi-juillet.

Il est confronté à un marché du papier journal saturé car les papetiers russes, canadiens et brésiliens inondent l’Europe de leur papier vierge à prix cassés, au détriment des forêts primaires, Donc UPM a décidé de réduire ses capacités papetières en fermant deux usines sur trois pour maintenir les prix.

Des équipements modernes

Le site de Grand Couronne a la particularité de travailler exclusivement à partir de papier recyclé depuis 1999 (investissement 90 millions d’Euro) suite à l’invention d’un procédé. Le site produit à partir d’une chaudière biomasse sa propre chaleur et son électricité (25Mw) grâce à des aides conséquentes après le Grenelle de l’environnement (2007 : investissement de 86 millions d’euros).

La station d’épuration (2 millions d’Euro en 2012) permet de travailler en circuit fermé donc de réutiliser l’eau après traitement. La mise en place de ligne fluvial (2008) permet de diminuer l’impact carbone pour transporter le papier recyclé d’Ile de France et expédier les bobines de papier journal. Ce site est, au vu des investissements successifs, un exemple d’économie circulaire assez complet.

Sans « Chapelle Darblay », la France dépendra pour son recyclage de l’étranger. Les conséquences seront dramatiques pour les 480 collectivités locales en charge des déchets qui touchent un prix d’environ 80 /la tonne de papier qu’elle donnent à recycler. La Chapelle fermée, il faudra qu’elles paient pour la faire incinérer. Un vrai un non-sens économique et écologique !

L’arrêt de ce site conduit au licenciement de 230 salariés et plus de 800 autres emplois seront impactés. Et ce au moment où l’on projette que l’emploi va redevenir une question Centrale. Non-sens social !

Les alternatives existent : Le site et ses équipements peuvent attirer un ou plusieurs investisseurs pour produire du carton y compris pour la Chine, du papier pour impression graphique liner blanc, boites à œufs, palettes en 100% recyclé et du papier journal recyclé.

Le Modem de Seine-Maritime demande que les études techniques économiques et les études de marché soient financées et menées très rapidement pour aider à la décision et prospecter les industriels intéressés par ces produits afin de constituer un pool de repreneurs.  Les pouvoirs publics, les EPCI, la BPI, les collectivités territoriales Normandes, l’Agence de recyclage constituent un fond pour faciliter la reprise cet outil et apporter une partie du fonds de roulement nécessaire de 80 millions d’Euro et à 90 millions d’Euro et du prix de cession du site si nécessaire. Le maintien de cet outil est indispensable pour valoriser le recyclage du papier français et garder cet exemple complet d’économie circulaire financé en partie par des fonds publics. C’est une question d’’indépendance nationale, de préservation de l’environnement et de maintien de l’emploi.

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